En janvier 2011, j’ai vécu un mois à Alger centre, au n°37 de la rue Meissonnier. J’ai recueilli quelques pellicules enceintes de bribes de quartier, de portraits esquissés et peut-être l’odeur d’un thé à la menthe. Sous mes yeux, les algérois sortent faire le marché, tiennent le mur, me fixent parfois. Certains me regardent longuement. Parfois une discussion s’engage. D’autres détournent le regard et continuent leur marche. La ville est chaotique bien que toujours enrobée d’une certaine tranquillité.